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Prévention active du cancer du sein

Prévention active du cancer du sein

Roger Castell

            Le cancer le plus fréquent chez la femme est celui du sein. Il a entraîné en 2012, le décès de 11 900 femmes, âgées dans 80% des cas de plus de 50 ans et on peut se demander pourquoi ce cancer augmente surtout depuis 30 ans ? On dénombrait en effet, 21700 cancers en 1980 et 48880 en 2012 ! Quelles sont les causes de ce drame national et que peut-on faire pour l’éviter (1).

1 – Anatomie du sein

            La fonction biologique du sein est de produire du lait afin de nourrir un nouveau-né. Chaque sein contient une glande mammaire (composée de quinze à vingt compartiments séparés par du tissu graisseux) et du tissu de soutien qui contient des vaisseaux, des fibres et de la graisse. Chacun des compartiments de la glande mammaire est constitué de lobules produisant du lait en  période d’allaitement et de canaux qui écoulent le lait vers le mamelon.

Structure du sein    1. Muscle intercostal 2. Muscles pectoraux 3. Lobule mammaire 4. Mamelon 5. Aréole 6. Canaux galactophores 7. Graisse sous-cutanée 8. PeauLes ganglions lymphatiques du sein

            La glande mammaire se développe et fonctionne sous l’influence d’hormones sexuelles fabriquées par les ovaires. Ces hormones sont de deux types :

  • les œstrogènes, qui permettent le développement des seins à la puberté et jouent un rôle pendant la grossesse (volume sanguin augmenté pour alimenter le bébé, etc.) ;
  • la progestérone qui joue un rôle dans  le cycle menstruel, en préparant l’utérus à une éventuelle grossesse, en développant la vascularisation de la muqueuse de l’utérus.

            Le sein est parcouru de vaisseaux (sanguins et lymphatiques). Les ganglions et les vaisseaux lymphatiques composent le système lymphatique qui combat les infections. Les ganglions lymphatiques du sein sont situés, au niveau de l’aisselle, au-dessus et sous la clavicule et à l’intérieur du thorax autour du sternum (ganglions mammaires internes).

2 – Les maladies du sein

On distingue les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes

            Les tumeurs bénignes ont des contours bien délimités, une croissance lente, une localisation précise dans le tissu où elles sont apparues et elles sont composées de cellules qui ressemblent aux cellules normales. La principale tumeur bénigne est le fibroadénome et les autres affections bénignes sont les kystes et l’hyperplasie. Ces masses ne sont pas forcément cancéreuses, seul un examen fait après une biopsie permet de savoir qu’il s’agit d’un cancer.

Les tumeurs malignes ont en revanche, des contours mal délimités. Les cellules sont différents des cellules normales (forme, taille). Ces tumeurs malignes ont tendance à coloniser les tissus voisins, pour y former une nouvelle tumeur secondaire appelée métastase.

3 – Les facteurs de risque du cancer du sein

         D’après les statistiques officielles de l’IVS (Institut de veille sanitaire), le nombre de cancers du sein a doublé entre 1980 et 2012. Les statistiques tous les 5 ans, sont les suivantes.

Nombre de cas de cancers du sein et de décès en 30 ans

Cancers1980198519901995200020052012
Nombres21704251142964935392420004981448880
Décès868994451013010697110351120111900

            Les spécialistes affirment que plusieurs facteurs de risques influent dans la survenue d’un cancer du sein. Dans cette maladie multifactorielle, la plupartdistinguent :

-les risques externes, liés à l’environnement (pollutions) et aux conditions de vie (stress, conflits) ;

-les risques internes, dépendant des individus : âge, sexe, antécédents familiaux, mais surtout l’hygiène de vie sur laquelle il est possible d’agir.

4 – Prévention active du cancer du sein selon la B.E.Vincent

La prévention officielle du cancer du sein consiste à éliminer des facteurs de risques et à procéder au dépistage. La prévention active veut inciter les femmes à se prendre en charge pour éviter la survenue de ce mal. Le programme de santé comprend 4 étapes : éliminer les carcinogènes, épurer l’organisme, renforcer ‘(immunité et adopter une hygiène de vie saine.

1 – Eliminez votre exposition aux carcinogènes

            Les carcinogènes peuvent créer un cancer en endommageant les membranes cellulaires. La plupart sont apportés par l’air, les boissons, les aliments, les techniques médicales et le stress.

* Le tabagisme. Toutes les études confirment que le tabagisme est à l’origine du tiers des cancers humains, notamment les cancers des poumons, des voies aéro-digestives (bouche, larynx, œsophage), des organes de l’abdomen (vessie, reins, pancréas…). Mais le tabac avec ses mesures bioélectroniques (alcalines et très oxydées) contribuent à cancériser tous les organes et il se trouve donc probablement impliqué dans certains cancers du sein.

* L’alcoolisme. L’alcool agit en irritant les muqueuses (bouche, larynx, œsophage) et en intoxiquant le foie. Il fragilise les glandes (sein compris), surtout quand il est associé au tabac.

* L’eau d’adduction. Malgré les affirmations des autorités, cette eau issue de rivières polluées (nitrates, pesticides, métaux lourds) est de qualité médiocre. Elle subit des traitements avec des produits cancérogènes comme le chlore (donnant des chloramines et du chloroforme) puis elle est acheminée dans des tuyaux en amiante-ciment et en chlorure de polyvinyle (PVC) qui sont deux matériaux soupçonnés d’être cancérogènes. Il est plus sage de ne pas boire cette eau.

* La suralimentation « calorique ».

            Cette alimentation à base de sucres (pâtisseries, confiseries, sirop), de graisses saturées (charcuteries, viennoiseries) et de féculents en excès (pâtes, riz, pommes de terre), est responsable de l’obésité. Or, le tissu gras de réserve autour et dans le sein, stocke et transforme les hormones inactives en dérivés très actifs à fort potentiel cancérigène (2).

* La surconsommation de calcium (produits laitiers, eaux calcaires, médicaments au calcium), est responsable des cristallisations de calcium dans les kystes du sein, qui peuvent dégénérer.

* Les techniques médicales peuvent paradoxalement perturber le sein, notamment les rayons X (radio, mammographie), le traitement hormonal (THS), la pilule et la biopsie. Elles peuvent contribuer à provoquer un cancer du sein ou en être la cause directe (3).

* Le choc émotionnel (humiliation, remords, conflits…) peut créer une somatisation et l’apparition d’un cancer au sein. Une psychothérapie est indispensable, pour se libérer des conséquences du choc (4).

2 – Epurez chaque année votre organisme.

            La restriction alimentaire hivernale comme facteur de santé est apparue évidente lors de l’étude des peuples sans cancer qui pratiquent un jeûne hivernal (5). Ce constat a été ensuite confirmé avec des animaux qui ont résisté à des cancérogènes uniquement grâce à une réduction de la nourriture. La restriction est pratiquée par plusieurs communautés (chrétien, juifs, musulmans).

Si on la complète avec une réduction des toxiques et des pratiques de drainage, on améliore encore son efficacité. Cette cure de jouvence a pour objectifs, de mettre l’organisme dans un semi-repos digestif, d’économiser l’énergie neuroendocrinienne, de favoriser l’élimination des toxines et de permettre au système immunitaire d’utiliser ses capacités de défense pour neutraliser les micro-cancers présents (6).

            La prévention active propose donc aux femmes de faire chaque année un nettoyage biologique de 30 jours environ, si possible entre le 10 février et le 21 mars, en choisissant la durée (20 à 40 jours) en fonction de l’âge et de l’état de la santé. Le régime consiste à réduire au maximum les glucides (sucres, gâteaux, céréales, pâtes et riz mêmes complets, lentilles, pois, pommes de terre, champignons, desserts) et à se nourrir à 80% de végétaux (fruits et légumes). Le semi-repos digestif permet de perdre du poids (environ 5%) et d’augmenter la vitalité !

Alimentation recommandée.

Le matin prenez un bol de fruits juteux (kiwi, poire), une poignée de fruits oléagineux (amandes, noix, noisettes), une autre de graines séchées (sésame, courge, lin) réduites en poudre et une boisson chaude (romarin, thé vert…). Le muesli lacto-fermenté peut être une alternative valable (7).

A midi prenez une assiette de crudités (salade, avocat, carottes et betteraves râpées, lacto-fermentés et graines germées avec huile d’olive vierge, aromates et vinaigre de cidre) et un plat comprenant du poisson (colin, sole, loup, merlan, rouget, thon, dorade) ou de la volaille avec des légumes cuits à la vapeur lente (aubergine, haricots verts, poivron, courgette) et les crucifères (chou, chou-fleur, brocoli).

Le soir prenez une soupe de légumes racines (réducteurs) peu salée (navet, poireaux, oignons, carottes, topinambours, rutabagas) et un œuf si nécessaire (4 par semaine). Complétez vos repas avec un peu de pain bio au levain et une fois par jour 30g de fromage au lait cru ou un yaourt nature bio.

Comme boisson, buvez 1,5 litre d’eau de source peu minéralisée (résidu sec < à 120 mg/l), des infusions (tisanes, thé vert…) et si nécessaire un verre de vin rouge de qualité par jour au maximum.

Prenez le temps de savourer, de bien mâcher et de vous lever de table l’estomac léger. Remplacez le sel par des aromates (ail, oignon, échalotes, persil, thym, menthe, basilic). Supprimez les aliments contenant des toxiques (conservateurs, colorants, pesticides, emballages sous plastique). Eliminez les boissons sucrées (sodas, sirops, limonades), excitantes (café, coca…) et alcoolisées (apéritif, bière, digestif) qui apportent trop de calories et d’inconvénients.

* Pratiques d’élimination

            Elles favorisent le drainage des toxines, la dés-électrisation et la détente mentale. Les plantes hépatiques épurent le foie (jus de radis noir, boldo, artichaut). Les plantes diurétiques aident les reins (pissenlit, cassis, queue de cerise). Les bains chauds et le sauna font transpirer (avec prudence pour les sanguins). Le contact avec la terre neutralise l’électricité statique. Les techniques de relaxation réduisent les surtensions musculaires et apaisent l’esprit.

3 – Renforcer le système immunitaire.

            La nourriture crue contient les meilleurs antioxydants, les 3 vitamines (C, A, E) et les 2 oligo-éléments (zinc et sélénium). En cas de nécessité, des laboratoires spécialisés proposent des compléments alimentaires qui associent plusieurs de ces nutriments vitalisants.

Les sept aliments recommandés ayant des propriétés réductrices (anti-cancers selon la BEV) devraient être consommés le plus souvent possible. Les acides gras omégas 3 des poissons gras (hareng, maquereau, morue, saumon, thon, sardine) diminuent les risques de cancer du sein, car ils réduisent les processus inflammatoires créateurs de radicaux libres qui endommagent les membranes des cellules. Les aromates (ail, persil, ciboulette, échalotes) sont les plus puissants anti-oxydants.

Les crucifères (chou vert, chou-fleur, brocoli), stimulent la désintoxication du foie en bloquant l’action des toxines et des carcinogènes. Les végétaux pigmentés (carotte, poivron, tomate, algue …), sont riches en caroténoïdes et en nutriments antioxydants qui sont de puissants anti-carcinogènes. Les graines germées et les légumes lacto-fermentés sont des sources abondantes de vitamines, d’enzymes et d’oligo-éléments. Enfin, les plantes médicinales au goût amer sont anti-oxydantes (romarin, ginseng, gingembre).

4 – Adoptez une hygiène de vie saine.

On devrait compléter le régime hypo-calorique et vitalisant conseillé, en respectant les besoins d’activité musculaire (60 mn par jour de marche rapide pour s’activer et respirer) et de repos (relaxation, loisirs, sommeil). Les fumeuses devront se libérer du tabac et les sédentaires devront reprendre une activité physique. Choisissez un lieu où l’air est sain (forêt, parc …).

Prévenir vaut mieux que guérir.

            La prévention active du cancer du sein repose sur des impératifs de santé relativement faciles à mettre en œuvre avec un peu de motivation. Elle peut contribuer à diminuer de 80% le nombre des cancers. Cet objectif désormais tout à fait réaliste, doit conduire toutes les femmes à agir pour préserver le plus longtemps possible ce bien inestimable qu’est la santé.

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1 – Extrait d’un livre en préparation, avec les apports de la bioélectronique, de la naturopathie, des écrits des Dr André Gernez, Philippe Dransart …

2 et 3 – Professeur Henry Joyeux : Femmes si vous saviez, p 168 et : Prévenir le cancer du sein, éditions F. X. de Guibert.

4 – Dr Philippe Dransart : La maladie cherche à me guérir, éd Mercure Dauphinois, p. 286.

5 et 6 – Dr Jean-Pierre Willem : Prévenir et vaincre le cancer, édition Guy Trédaniel, p. 261 et 351.

7 – Voir des compléments dans le livre : La bioélectronique Vincent, édition Dangles p.118 à 130.

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