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Articles du Dr Nasim

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Articles de santé phytomisan, Evitez les problèmes respiratoires et digestifs.

Le merveilleux mais fragile système nerveux

Le merveilleux mais fragile système nerveux Roger Castell             On ne mesure pas toujours l’importance fondamentale du système nerveux. Pourtant, c’est grâce à lui, que nous existons en tant qu’individu conscient et capable d’agir. Il permet en effet d’assurer toutes les fonctions vitales dans le domaine physiologique (digestion, circulation, respiration, élimination …), aussi bien que psychologique (pensée, expression, sentiment, sensation, action …). Ce système mérite donc d’être bien reconnu et préservé pour éviter de le détériorer. Hiérarchisé et bien protégé             Le système nerveux est magnifiquement organisé et hiérarchisé. Il se compose de plusieurs parties (cerveau, moelle épinière, plexus…), qui fonctionnent toutes harmonieusement dans le but de préserver la vie (1).             L’organe principal, le cerveau, pèse en moyenne 1,3kg, ce qui représente environ 2% du corps humain, Il a une structure très complexe puisqu’il peut renfermer jusqu’à 100 milliards de neurones. Ces cellules cérébrales sont connectées les unes aux autres, pour communiquer grâce. À de longue fibre appelées axones. L’axone d’un neurone transmet des influx nerveux à d’autres cellules du cerveau ou de l’organisme pour favoriser l’adaptation aux circonstances. L’influx nerveux n’est pas un courant électrique mais un phénomène biochimique. D’autres cellules appelées gliales assurent des fonctions centrées surtout sur le support des neurones.             Le cerveau agit sur les muscles, les glandes et les autres systèmes (circulation, respiration, digestion, etc.), mais il est aussi le siège de la conscience, des aptitudes intellectuelles et du stockage des informations.             Le point de jonction entre l’axone d’un neurone, un autre neurone ou une cellule non-neuronale, est la synapse. Lorsque l’influx nerveux parvient à la synapse, un agent chimique appelé neurotransmetteur est libéré, telles que l’acétylcholine ou la noradrénaline.             Les axones occupent la majeure partie de l’espace cérébral et chacun d’eux peut avoir plusieurs milliers de terminaisons synaptiques. De nombreux axones sont enveloppés d’une gaine de myéline, une substance grasse qui sert d’isolant et permet d’augmenter la vitesse de déplacement de l’influx nerveux. La longueur totale des axones myélinisés dans le cerveau adulte d’un humain dépasse en moyenne les 100 000 kilomètres ! La démyélinisation progressive des fibres nerveuses provoque la sclérose en plaques. Cette maladie atteint environ une personne sur 1500 et se traduit par des lésions en « plaques », d’abord inflammatoires puis scléreuses(dures), qui provoquent des troubles de la marche et parfois de la vision.             Une protection efficace. Les organes du système nerveux sont bien protégés, le cerveau dans la boîte crânienne et la moelle épinière dans le canal rachidien à l’intérieur des vertèbres. Tous les deux sont entourés de membranes, les méninges, dont l’espace intermédiaire est rempli par le liquide céphalo-rachidien, qui remplit également une fonction de protection en amortissant les chocs.             Une certaine fragilité             Constitué à 78% d’eau, le cerveau consomme environ 20% de l’énergie disponible. Mais le neurone est fragile. C’est la cellule qui résiste le moins bien à l’absence d’oxygène. Un arrêt de la circulation cérébrale de plus de 3 mn peut entraîner la destruction des cellules nerveuses. Le neurone est également très sensible au manque de nutriments (acides aminés, vitamines et glucose) et il est perturbé par les drogues (alcool, nicotine, excitants, calmants) qui modifient son fonctionnement. De même certains anesthésiques, un manque d’oxygène ou une température trop froide peuvent aussi modifier ou arrêter l’influx nerveux provoquant un engourdissement (hibernation).             Un entretien permanent.             Comme dans un ordinateur, plus le nombre de circuits est grand, plus les possibilités du système nerveux augmentent. La richesse des connexions (donc l’augmentation du nombre de circuits) se fait surtout au cours de l’enfance grâce à la réflexion et à mémorisation. L’entrainement intellectuel est indispensable, toute la vie pour créer de nouvelle connexion et stimuler l’ensemble du système. Mais des maladies peuvent affecter chacune des structures, produisant les deux graves maladies d’Alzheimer (neurone) et de Parkinson (influx nerveux). 2 – La maladie d’Alzheimer             Cette maladie est une maladie de dégénérescence du tissu cérébral. La destruction progressive des neurones entraîne la perte irréversible des fonctions mentales (mémoire, intelligence, concentration). Cette affection, décrite en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, devient de plus en plus fréquente au-delà de 80 ans, mais elle peut toucher les adultes dès 50 ans. En observant les statistiques de cas pris en charge en 2012, dans les ADL (affections de longue durée), on constate que cette maladie de « dégénérescence » cérébrale apparaît dès 30 ans et que la répartition affecte après 70 ans, surtout les femmes. On peut donc penser que l’hygiène de vie est probablement concernée dans cette détérioration de la mémoire (2). Répartition par sexe et par tranche d’âge des malades « Alzheimer » déclarés en 2012 Ages 0 à 29 30 à 39 40 à 49 50 à 59 60 à 69 70 à 79 80 à 89 90 et + Totaux H F 0 0 10 6 52 31 301 332 1 312 1 553 5 159 8 434 8 832 23 256 2 081 8 606 17 747 42 218 Totaux 0 16 83 633 2 865 13 593 32 088 10 687 59 965             Le premier symptôme est une perte des souvenirs récents, accompagnée par des distractions mineures, qui augmentent peu à peu. Les souvenirs anciens sont en général préservés, mais l’atteinte neurologique s’étend ensuite à d’autres zones du cortex provoquant des troubles plus sévères (confusion mentale, agressivité, troubles de l’humeur, difficultés du langage et perte des souvenirs anciens). Enfin, la mort arrive quand la destruction des neurones affecte les fonctions vitales.             Cette maladie se caractérise par deux types de lésions du cortex cérébral, les plaques séniles et les dégénérescences neuro-fibrillaires. Leurs causes concernent principalement des facteurs génétiques et environnementaux.             Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer repose sur l’interrogatoire, les tests psychologiques et le constat d’une atrophie de l’hippocampe, l’une des régions corticales de la mémoire. Actuellement, la maladie d’Alzheimer est l’une des pathologies les plus coûteuses pour la société. Son augmentation impose d’adapter les locaux des Maisons de Retraite pour accueillir le mieux possible les personnes atteintes de cette maladie             La recherche

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Articles de santé phytomisan, Evitez le diabète et renforcez votre pancréas

Entretenez votre système nerveux pour éviter la dégénérescence

Entretenez votre système nerveux pour éviter la dégénérescence Roger Castell             Les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, sont les deux plus graves maladies qui affectent le système nerveux. Mais ces véritables drames individuels et collectifs pourraient dans une large mesure, être évités. Comme peut-on agir pour y parvenir ? 1 – Pour renforcer le système nerveux             Le système nerveux central est très fragile, aussi bien dans les zones du cerveau pour penser et mémoriser, que dans celles permettant de sentir et d’agir. Les maladies qui l’affectent concernent la suroxydation et la surcharge du sang, favorisant la dégénérescence et le vieillissement prématuré.             La suroxydation est apportée principalement par les pollutions et la nourriture industrielle, tandis que les surcharges sont apportées par les minéraux mal assimilables et les pollutions, contenus dans l’air respiré, dans l’eau consommée et dans la nourriture absorbée. Pour ralentir les effets du vieillissement cérébral, pour préserver la capacité d’action et de réaction des neurones, en un mot pour garder la jeunesse aux cellules cérébrales et nerveuses, les trois conditions essentielles consistent à rejeter les dangers, à se protéger et à se renforcer tous les jours. 2 – Eliminez les dangers       Le rejet des dangers consiste à supprimer le plus possible, les causes à l’origine de l’oxydation et de l’accumulation des toxiques, qui polluent le sang et le cerveau. Il faudrait agir dans trois domaines. – Eliminez les causes de surcharges toxiques (tabac, alcool, neuroleptiques), les graisses cuites (viennoiseries, margarines) et les excès de sucre et de protéines, qui favorisent le colmatage des membranes des cellules cérébrales. La qualité du sang est aussi détériorée par la suralimentation industrielle, les boissons toxiques et les aliments nocifs créés par l’homme (céréales hybridées, OGM, aliments raffinés, graisses hydrogénées). Difficiles à digérer, ils sont à l’origine d’allergies et d’intoxications cérébrales. – Rejetez aussi la présence des métaux traces toxiques (lourds), qui s’accumulent dangereusement dans la substance blanche cérébrale. C’est le cas du mercure, utilisé dans les amalgames dentaires et de l’aluminium trouvé dans les ustensiles de cuisine et les vaccins. Veillez à éviter les pollutions (chimiques, nucléaires, électromagnétiques), qui empoisonnent sournoisement votre organisme, en modifiant profondément l’état du terrain (1). – Expulsez les toxiques, avec des cures périodiques de plantes contenant de la silice (ortie, prêle) ou de comprimés d’algue chlorella, de poudre d’ail des ours et des graines de coriandre (2). L’électricité statique (ions positifs), peut être neutralisée par une désoxydation, en pratiquant la marche pieds nus dans la rosée du matin ou en utilisant un négativeur (3). Enfin, les toxines seront évacuées par un nettoyage de l’organisme au moins trois fois par an, en pratiquant une cure, pendant un ou plusieurs jours, au printemps (sève de bouleau), en été (cure de fruits) ou en automne (cure de raisins). 3 – Pratiquez chaque jour une hygiène vitale La protection quotidienne, impose de respecter chaque jour cinq conditions indispensables pour obtenir un sang fluide riche en nutriments, complété par une énergie cérébrale et nerveuse de bon niveau. – La modération calorique est un facteur de longévité, car elle permet d’économiser l’énergie nerveuse et de reposer les organes (digestifs et éliminateurs). Elle associe la frugalité, avec très peu d’aliments gras et sucrés, et la sobriété, avec très peu de boissons alcoolisées et sucrées. – L’alimentation hypotoxique recommandée doit être végétale de production biologique et utiliser surtout des produits crus (fruits et légumes), indispensables pour leurs apports d’oligo-éléments, de vitamines et d’antioxydants. Assaisonnez toujours vos crudités avec une huile vierge obtenue par 1ère pression à froid pour sa richesse en vitamine E, oméga 3 et oméga 6, nécessaires aux membranes des cellules nerveuses. Evitez la cuisson au-delà de 80°, qui détruit tous les principes actifs et réduisez le sucre et le sel. Renoncez enfin aux céréales contenant du gluten et aux laitages d’animaux surtout pasteurisés (fromages, yaourts, beurre, crème) (4) – La boisson et la cuisson des aliments doit se faire avec une eau pure et légère, c’est-à-dire un peu acide et contenant moins de 120 mg de minéraux par litre. Cette eau physiologique participe aux divers métabolismes et maintient l’équilibre de la santé. Les minéraux inassimilables venant de l’eau du robinet, provoquent une surcharge du sang en électrolytes qui seront éliminés par les reins. Mais la filtration rénale se trouve perturbée plus ou moins vite, par suite du colmatage des néphrons. Ceci entraîne une épuration incomplète du sang, provoquant la formation de calculs, et des calcifications souvent douloureuses dans tous les organes. Cet entartrage accélère le vieillissement cérébral. – Les rythmes biologiques doivent être respectés en alternant régulièrement les phases d’action et de repos. Les activités (mentales et musculaires) doivent être réelles tous les jours pour stimuler raisonnablement les organes concernés (cerveau, cœur, muscles, articulations), afin de garder intactes les facultés intellectuelles et les aptitudes corporelles. Les moments de détente (sieste, relaxation, sommeil), sont nécessaires pour reposer le cerveau et récupérer de l’énergie nerveuse. – La stimulation cérébrale est enfin indispensable pour préserver intacte la capacité de mémorisation. La routine et l’ennui sont deux perturbateurs passifs de la mémoire. Apprenez tous les jours quelque chose de nouveau et remémorez-vous les apprentissages anciens, comme les poésies récitées dans votre enfance. Faites toujours confiance à votre mémoire notamment pour les faits quotidiens (liste des commissions par exemple). 4 – Faites des cures périodiques complémentaires             Le renforcement complémentaire comprend 4 cures. – Apportez des oligo-éléments favorisant la micro-circulation cérébrale tels que le zinc et le sélénium, que l’on trouve dans les graines et les bulbes (ail, oignon). Les acides aminés provenant des protéines (animale et végétale notamment la spiruline et la baie de goji) sont recommandés puisqu’ils sont les précurseurs des neurotransmetteurs notamment la dopamine absente dans la maladie de Parkinson. Certains nutriments, comme les xanthones, contenus dans la gentiane et le millepertuis, stimulent le système nerveux, en inhibant la  monoamine oxydase, responsable de la dégradation de la dopamine des cellules nerveuses (5). – Améliorez la circulation et l’oxygénation cérébrale, avec des infusions de feuilles de gingko biloba ou de pervenche (vinca minor),

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Articles de santé phytomisan, prévention active du cancer du sein

Prévention active du cancer du sein

Prévention active du cancer du sein Roger Castell             Le cancer le plus fréquent chez la femme est celui du sein. Il a entraîné en 2012, le décès de 11 900 femmes, âgées dans 80% des cas de plus de 50 ans et on peut se demander pourquoi ce cancer augmente surtout depuis 30 ans ? On dénombrait en effet, 21700 cancers en 1980 et 48880 en 2012 ! Quelles sont les causes de ce drame national et que peut-on faire pour l’éviter (1). 1 – Anatomie du sein             La fonction biologique du sein est de produire du lait afin de nourrir un nouveau-né. Chaque sein contient une glande mammaire (composée de quinze à vingt compartiments séparés par du tissu graisseux) et du tissu de soutien qui contient des vaisseaux, des fibres et de la graisse. Chacun des compartiments de la glande mammaire est constitué de lobules produisant du lait en  période d’allaitement et de canaux qui écoulent le lait vers le mamelon. Structure du sein    1. Muscle intercostal 2. Muscles pectoraux 3. Lobule mammaire 4. Mamelon 5. Aréole 6. Canaux galactophores 7. Graisse sous-cutanée 8. Peau             La glande mammaire se développe et fonctionne sous l’influence d’hormones sexuelles fabriquées par les ovaires. Ces hormones sont de deux types :             Le sein est parcouru de vaisseaux (sanguins et lymphatiques). Les ganglions et les vaisseaux lymphatiques composent le système lymphatique qui combat les infections. Les ganglions lymphatiques du sein sont situés, au niveau de l’aisselle, au-dessus et sous la clavicule et à l’intérieur du thorax autour du sternum (ganglions mammaires internes). 2 – Les maladies du sein On distingue les tumeurs bénignes et les tumeurs malignes             Les tumeurs bénignes ont des contours bien délimités, une croissance lente, une localisation précise dans le tissu où elles sont apparues et elles sont composées de cellules qui ressemblent aux cellules normales. La principale tumeur bénigne est le fibroadénome et les autres affections bénignes sont les kystes et l’hyperplasie. Ces masses ne sont pas forcément cancéreuses, seul un examen fait après une biopsie permet de savoir qu’il s’agit d’un cancer. Les tumeurs malignes ont en revanche, des contours mal délimités. Les cellules sont différents des cellules normales (forme, taille). Ces tumeurs malignes ont tendance à coloniser les tissus voisins, pour y former une nouvelle tumeur secondaire appelée métastase. 3 – Les facteurs de risque du cancer du sein          D’après les statistiques officielles de l’IVS (Institut de veille sanitaire), le nombre de cancers du sein a doublé entre 1980 et 2012. Les statistiques tous les 5 ans, sont les suivantes. Nombre de cas de cancers du sein et de décès en 30 ans Cancers 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2012 Nombres 21704 25114 29649 35392 42000 49814 48880 Décès 8689 9445 10130 10697 11035 11201 11900             Les spécialistes affirment que plusieurs facteurs de risques influent dans la survenue d’un cancer du sein. Dans cette maladie multifactorielle, la plupartdistinguent : -les risques externes, liés à l’environnement (pollutions) et aux conditions de vie (stress, conflits) ; -les risques internes, dépendant des individus : âge, sexe, antécédents familiaux, mais surtout l’hygiène de vie sur laquelle il est possible d’agir. 4 – Prévention active du cancer du sein selon la B.E.Vincent La prévention officielle du cancer du sein consiste à éliminer des facteurs de risques et à procéder au dépistage. La prévention active veut inciter les femmes à se prendre en charge pour éviter la survenue de ce mal. Le programme de santé comprend 4 étapes : éliminer les carcinogènes, épurer l’organisme, renforcer ‘(immunité et adopter une hygiène de vie saine. 1 – Eliminez votre exposition aux carcinogènes             Les carcinogènes peuvent créer un cancer en endommageant les membranes cellulaires. La plupart sont apportés par l’air, les boissons, les aliments, les techniques médicales et le stress. * Le tabagisme. Toutes les études confirment que le tabagisme est à l’origine du tiers des cancers humains, notamment les cancers des poumons, des voies aéro-digestives (bouche, larynx, œsophage), des organes de l’abdomen (vessie, reins, pancréas…). Mais le tabac avec ses mesures bioélectroniques (alcalines et très oxydées) contribuent à cancériser tous les organes et il se trouve donc probablement impliqué dans certains cancers du sein. * L’alcoolisme. L’alcool agit en irritant les muqueuses (bouche, larynx, œsophage) et en intoxiquant le foie. Il fragilise les glandes (sein compris), surtout quand il est associé au tabac. * L’eau d’adduction. Malgré les affirmations des autorités, cette eau issue de rivières polluées (nitrates, pesticides, métaux lourds) est de qualité médiocre. Elle subit des traitements avec des produits cancérogènes comme le chlore (donnant des chloramines et du chloroforme) puis elle est acheminée dans des tuyaux en amiante-ciment et en chlorure de polyvinyle (PVC) qui sont deux matériaux soupçonnés d’être cancérogènes. Il est plus sage de ne pas boire cette eau. * La suralimentation « calorique ».             Cette alimentation à base de sucres (pâtisseries, confiseries, sirop), de graisses saturées (charcuteries, viennoiseries) et de féculents en excès (pâtes, riz, pommes de terre), est responsable de l’obésité. Or, le tissu gras de réserve autour et dans le sein, stocke et transforme les hormones inactives en dérivés très actifs à fort potentiel cancérigène (2). * La surconsommation de calcium (produits laitiers, eaux calcaires, médicaments au calcium), est responsable des cristallisations de calcium dans les kystes du sein, qui peuvent dégénérer. * Les techniques médicales peuvent paradoxalement perturber le sein, notamment les rayons X (radio, mammographie), le traitement hormonal (THS), la pilule et la biopsie. Elles peuvent contribuer à provoquer un cancer du sein ou en être la cause directe (3). * Le choc émotionnel (humiliation, remords, conflits…) peut créer une somatisation et l’apparition d’un cancer au sein. Une psychothérapie est indispensable, pour se libérer des conséquences du choc (4). 2 – Epurez chaque année votre organisme.             La restriction alimentaire hivernale comme facteur de santé est apparue évidente lors de l’étude des peuples sans cancer qui pratiquent un jeûne hivernal (5). Ce constat a été ensuite confirmé avec des animaux qui ont résisté à des cancérogènes uniquement grâce à une réduction de la nourriture.

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Articles de santé phytomisan, La magnifique architecture des pieds

La magnifique architecture des pieds

La magnifique architecture des pieds Roger Castell Les pieds sont une partie du corps insuffisamment connue, bien qu’ils aient une très grande importance dans la vie pour réaliser la plupart de nos activités. Je propose donc ce petit article pour les mettre à la vue de tous, un peu comme si on les mettait sur un “piédestal”.. Notions élémentaires d’anatomie Les pieds, reliés aux jambes par l’articulation de la cheville, supportent le poids du corps pour la station debout et nos déplacements en assurant 3 fonctions essentielles dans l’équilibre, l’amortissement et la propulsion (1). Le pied d’un adulte représente une architecture complexe et absolument extraordinaire, puisque chacun d’eux comprend 26 os, 16 articulations, 107 ligaments et 20 muscles qui s’harmonisent pour permettre les divers mouvements. Le squelette du pied est constitué de trois parties, d’arrière en avant : le tarse, le métatarse et les phalanges (orteils). Le tarse (talon) comprend sept os courts dont le calcanéum et l’astragale. Le métatarse comprend 5 os longs qui relient le tarse aux phalanges des orteils (voir le schéma). La plante du pied a une forme creuse pour faciliter la propulsion pour marcher, courir, danser et sauter, mais la plante peut parfois être affaissée, dans les pieds plats. La peau est composée d’un tissu adipeux épais et élastique, surtout au talon, de terminaisons nerveuses sensibles au chatouillement et de glandes sudoripares (comme les aisselles et la paume des mains). En revanche, elle est dépourvue de poils et de glandes sébacées (come la paume des mains). Les muscles du pied, comme ceux de la main sont intérieurs ou extérieurs, selon qu’ils agissent sur les articulations contenus dans le pied ou qu’ils sont situés dans les jambes. Parmi les 20 muscles intérieurs, on peut citer les 2 muscles du gros orteil (l’hallux), qui permettent son abduction et sa flexion. Les autres orteils 2 à 5 ont également des muscles spécifiques pour s’étirer ou se fléchir Les muscles extérieurs du pied sont situés dans la jambe et seuls leurs tendons se trouvent dans le pied, pour permettre de le bouger dans toutes les positions d’extension et de flexion au niveau de la cheville. Les nerfs du pied sont surtout issus du nerf sciatique ou du nerf fémoral dans la cuisse. Ils transportent l’influx nerveux pour agir sur les muscles. Certains innervent aussi la peau et les autres parties du pied. Les artères du pied, issues de l’artère tibiale, se divisent dans le pied pour donner les diverses artères qui irriguent toutes les parties du pied (muscles, tendons, peau, os, cartilages). Les veines ont des dispositions comparables aux artères dans la profondeur et en surface. Les vaisseaux lymphatiques suivent les voies veineuses profondes et superficielles. Utilisations quotidiennes des pieds Les pieds supportent le poids du corps sur sept points d’appui : le talon, qui porte deux tiers du poids lors de la marche, le métatarse (partie avant) et la pulpe des cinq orteils. Au cours de la marche, le pied s’allonge en moyenne de 6mm. Cette déformation est considérable et il faut donc en tenir compte lors de l’achat des chaussures, qui sont d’abord destinée à protéger les pieds. Malheureusement, ces objets ont trop souvent, acquis un rôle exclusivement “esthétique” au détriment du confort. Elles sont donc souvent à l’origine de souffrances (déformations, cors, durillons …) qui nécessitent l’aide d’un spécialiste (2).   De même, les souffrances causées par les pieds, sont fréquentes parmi les sportifs (football, rugby …), les danseurs professionnels, mais aussi les personnes âgées. Cette-ci éprouvent souvent des difficultés par manque de souplesse, pour entretenir leurs pieds (laver, couper les ongles). Là aussi, l’aide d’un spécialiste est souvent indispensable. C’est le cas de Jean, un retraité de 82 ans qui souffrait d’un ongle incarné et risquait un abcès. Il a trouvé une aide précieuse auprès d’un pédicure-podologue qui a résolu son problème en 2 séances. Les pathologies du pied Comme pour d’autres organes du corps, plusieurs affections peuvent concerner les pieds : inflammations, infections, malformations osseuses, fractures. Au niveau du gros orteil (hallux) on trouve l’hallux valgus et l’hallux rigidus (déformations de l’orteil), et des atteintes inflammatoires (rhumatisme, goutte …). Au niveau des métatarses on trouve la polyarthrite rhumatoïde et la fracture de fatigue. Le pied bot désigne une anomalie de la cheville qui peut être congénitale (3 % de la population). Mais les pieds peuvent aussi être victimes d’un banal durillon souvent très gênant. Appelé également cor au pied, cette excroissance en forme de cône est une callosité, causée par un épaississement de la couche de kératine en réaction à l’irritation du pli d’une chaussette ou à la forme trop serrée d’une chaussure. Il convient de l’éliminer (bain de pied, ponçage) ou de faire appel à un praticien des soins du pied. Cette spécialité paramédicale est la podologie et le pédicure-podologue, travaille en relation avec les médecins rhumatologues ou les chirurgiens orthopédistes, pour préserver la santé des pieds. Contribution du pied à l’histoire de l’humanité La paléontologie a établi au cours du 20ème que l’évolution du pré-hominidé vers l’Homme n’a pas commencé par la tête, mais par la station debout. Celle-ci a permis, en effet, 4 progrès essentiels dans l’évolution humaine : se déplacer avec seulement les pieds, libérer les mains qui ont pu ainsi acquérir l’adresse, réorienter les organes sensoriels (yeux, nez, bouche) et favoriser le développement du crâne. Ce sont donc bien les pieds, qui ont favorisé, au cours d’une lente adaptation, la libération de la main qui a pu alors travailler, découvrir l’art et inventer l’outil, assurant ainsi le développement de l’intelligence. L’étymologie (histoire et origine des mots), confirme l’importance attribuée par les hommes à cette partie du corps. Le substantif masculin pied provient de l’évolution des mots latins “pes et pědis”, désignant déjà cette partie du corps humain. Dès le 10ème siècle on trouve dans l’ancien français le mot “pié”, mais le latin médiéval “pedem ou pede” peut aussi être à l’origine du mot pied. En français, les mots de la même famille au sens large sont très nombreux. Citons l’adjectif “pédestre”, les

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Articles de santé phytomisan, Le merveilleux mais fragile cerveau humain

Le merveilleux mais fragile cerveau humain

Par Roger Castell Les êtres humains, ont la chance inouïe de bénéficier tous les jours, d’un organe spécialisé leur cerveau, dont ils ne connaissent ni l’importance, ni la fragilité, ni les conditions de son entretien. Examinons brièvement ces 3 aspects essentiels pour préserver, le mieux possible, cet organe essentiel pour assurer une longévité vraiment active (1). 1 – Notions d’anatomie Le cerveau d’un humain adulte pèse en moyenne 1,3 kg et représente un volume de 1300 cm3. Malgré sa taille réduite, il contient 86 milliards de neurones reliés entre eux par 100 000 milliards de connexions. Un neurone est une cellule excitable qui représente l’unité fonctionnelle de base du système nerveux. Chaque neurone assure la transmission d’un message, par un signal bioélectrique appelé influx nerveux, qui circule très vite, jusqu’à 500 km/h ! Chaque information emprunte un réseau différent de neurones. Constitué à 78% d’eau, le cerveau consomme tous les jours, 20% de l’énergie disponible. Bien qu’il baigne dans le liquide céphalo-rachidien et qu’il soit protégé par la barrière hémato-encéphalique, les 4 méninges (pie-mère, arachnoïde, dure-mère interne et dure-mère externe), puis les os épais du crâne et le cuir chevelu, le cerveau humain est fragile. Il reste en effet soumis à des blessures et à des maladies dont les plus fréquentes sont le traumatisme crânien et les maladies neuro-dégénératives. Même des troubles psychiatriques comme la schizophrénie, l’autisme et la dépression, pourraient être associés à un dysfonctionnement du cerveau, bien qu’on n’en connaisse pas encore l’origine exacte (croquis).   Relié aux autres parties du système nerveux (moelle épinière, nerfs …), le cerveau comprend 6 régions principales : le cortex cérébral siège de la conscience, (cerveau pensant), constitué de 2 hémisphères cérébraux (droit et gauche), réunis par le corps calleux, le diencéphale (cerveau végétatif), le mésencéphale, le cervelet, le pont et le bulbe rachidien. Chacune de ces régions possède une structure interne complexe, mais toutes sont reliées entre elles, par un réseau très dense de neurones. Le cortex cérébral désigne la substance grise périphérique des hémisphères cérébraux. Il se compose de six couches renfermant différentes classes de neurones, d’inter-neurones et de cellules gliales. Les cellules gliales forment le soutien et la protection des neurones. Elles produisent la myéline et assurent le maintien de l’homéostasie (équilibre intérieur) en apportant l’oxygène et les nutriments, en éliminant les cellules mortes et en combattant les pathogènes. Les cellules gliales représentent environ 50% du volume cérébral et des cellules du cerveau. La myéline est une substance qui sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le plastique autour des fils électriques. Il s’agit d’un enroulement de membranes de cellules spécialisées constituées de couches de lipides (70%) qui alternent avec des couches de protides (30%). Dans des conditions physiologiques normales, la myéline, comme de nombreux corps gras, est blanche et brillante. 2 – Principales fonctions du cerveau Le cerveau est un véritable « centre de contrôle », car il gère tout ce que nous faisons : penser, rêver, courir, travailler, créer, aimer et même dormir, dépendent du cerveau. Le contrôle les actions de l’organisme se fait à partir des informations sensorielles qui lui parviennent. Ces signaux peuvent stimuler une réponse immédiate ou être emmagasinés pour un besoin futur. Ainsi, le cerveau exerce le rôle central dans les réponses à l’environnement, dans la régulation hormonale et dans l’adaptation aux circonstances. Ce jeu de réception, d’intégration, et d’émission de signaux représente la fonction majeure du cerveau, qui explique à la fois les sensations, le mouvement, la mémoire et la conscience. Pour réaliser sa tâche complexe, le cerveau est organisé en régions cérébrales chargées de traiter certaines informations. Ce système fonctionne grâce à des neurotransmetteurs chimiques, utilisés par les neurones pour communiquer entre eux. Ainsi, les 5 sens (toucher, goût, odorat, vue, ouï), mais aussi d’autres informations sensorielles, comme la température, l’équilibre et la composition chimique du sang, amènent les informations au cerveau. De même, les signaux moteurs (mouvement) envoient l’information du cerveau jusqu’aux muscles et aux glandes. Finalement, le cerveau reçoit et envoie des messages, permettant une communication permanente entre le monde extérieur et la conscience, la partie, la plus intime de soi-même. 3 – Importance vitale du sommeil Un des aspects les plus passionnants du fonctionnement cérébral est le cycle journalier de la veille et du sommeil, qui dépend aussi de plusieurs zones cérébrales. La plus importante du système d’éveil est le noyau supra-chiasmatique composé de 20 000 neurones. Cette petite région de l’hypothalamus localisée au-dessus du point de croisement des nerfs optiques, renferme « l’horloge biologique » centrale de l’organisme. Les neurones de ce noyau ont un niveau d’activité qui augmente ou diminue sur une période de 24 heures, le rythme circadien. Cette activité fluctuante est dirigée par des neurones « horlogers », qui reçoivent des signaux en provenance des nerfs optiques à partir de l’influence du soleil et du cycle jour-nuit (2). Le sommeil implique de profondes modifications dans l’activité cérébrale, car le cerveau ne s’éteint pas pendant le sommeil. En fait, il existe trois types de sommeil : le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal (avec rêves), qui se répètent en 4 ou 5 cycles, jusqu’au réveil. Pendant le sommeil profond, l’activité très ralentie du cortex produit des ondes lentes les ondes delta, tandis que ces ondes sont accélérées pendant l’état de rêve. Au plan comportemental, le sommeil se caractérise par une très faible activité musculaire, une moindre réactivité sensorielle, une posture spéciale (allongé, les yeux fermés) et une réversibilité, puisqu’il peut être interrompu relativement facilement, ce qui le distingue du coma. Pour son fonctionnement, le cerveau utilise surtout le glucose et l’oxygène. Même la nuit, le cerveau humain reste actif et produit des déchets métaboliques éliminés par le système glymphatique. Issu des cellules gliales entourant les neurones, ce tissu contient des macrophages (cellules du système immunitaire capables de phagocytose) et il peut éliminer les déchets, au cours du sommeil profond, par l’intermédiaire du liquide céphalo-rachidien (LCR), et du système sanguin. Or, ce système d’épuration est perturbé dans de nombreuses pathologies du système nerveux central, notamment les maladies d’Alzheimer et de

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Articles de santé phytomisan, Evitez les problèmes respiratoires et digestifs.

Évitez les problèmes respiratoires et digestifs.

par Roger Castell             L’humain fait partie des êtres solaires, qui devraient s’activer tous les jours dehors et consommer une alimentation crue, comme tous les animaux en liberté. Malheureusement, les conditions de vie l’obligent de plus en plus à vivre à l’intérieur et à consommer une nourriture industrielle, qui le prive des nutriments indispensables. Comment vivre en bonne santé ?.   Des nécessités physiologiques aux réactions de défense             En respirant tous les jours du bon air et en consommant de bons aliments adaptés à la physiologie humaine, la santé est particulièrement florissante et la vie se déroule avec un grand potentiel d’énergie et une bonne humeur quasi permanente. La santé s’exprime toujours par la joie de vivre. En revanche, en respirant un air vicié ou même pollué et en consommant de mauvais aliments, l’organisme se trouve « violenté » par ces toxiques et il réagit en exprimant sa détresse par des allergies, des intolérances, des digestions perturbées, qui s’accompagnent de fatigues, d’inflammations, de malaises et souvent de maladies.             Pour se libérer des sources de l’empoisonnement, l’organisme met rapidement en place des mécanismes  de défense, plus ou moins efficaces selon le potentiel d’énergie disponible. Il pourra rejeter brutalement le « poison » qui l’intoxique, par le vomissement ou la diarrhée. Si l’énergie est moins présente, l’élimination sera plus lente, sous forme d’aphtes, de prurits,  de rhinite, d’urticaire, d’asthme ou de cystite, etc. Si la réserve d’énergie est très faible, l’organisme ne pourra plus expulser les poisons qui resteront à l’intérieur du corps dans un des organes. Ces « rétentions » sont à l’origine des douleurs articulaires, des œdèmes, des migraines et de la fatigue chronique, qui peuvent engendrer des syncopes et même des maladies lésionnelles. Principales causes générales d’intolérances et d’allergies             Les causes d’allergies et d’intolérances sont nombreuses. Dans ces listes bien répertoriées, on peut citer les nutriments inconnus, provenant des céréales hybridés, des OGM, des nanoparticules et de certains fruits exotiques (bananes, ananas…), les molécules toxiques, contenus dans les médicaments donnés aux animaux (hormones, vaccins, antibiotiques) et celles issues de l’agriculture (pesticides) et de l‘industrie agro-alimentaire (conservateurs), mais aussi les poisons habituels pour l’organisme, notamment les métaux lourds et les drogues (boissons alcoolisées, boissons sucrées et tabac).             Mais il existe aussi des médicaments sensés « soigner », qui peuvent créer des allergies. On incrimine ainsi certaines pommades qui peuvent provoquer des réactions de type eczéma, mais aussi les antibiotiques (néomycine, pénicilline), les anti-inflammatoires, les antiépileptiques, les bétabloquants, certains antalgiques et même le vaccin antitétanique. La liste des médicaments « allergisants » est très longue et j’invite les lecteurs à bien lire les effets dits « secondaires », avant d’accepter un traitement.             Les problèmes respiratoires et surtout digestifs peuvent provenir aussi des erreurs nutritionnelles, comme les incompatibilités digestives qui associent par exemple les fruits et les desserts sucrés en fin de repas et l’excès de boissons pendant le repas. Ces erreurs provoquent des « flatulences » désagréables qui perturbent la digestion.              Enfin, ces difficultés respiratoires et digestives sont amplifiées par les causes psychologiques. Le stress (soucis, préoccupations), crée des tensions et les gros stress très mal vécus (conflits, frustrations), créent des surtensions qui augmentent les besoins de compensations, pour se « faire plaisir » avec un excès de nourriture, d’alcool ou de desserts. Causes complémentaires d’intolérances             Selon le niveau de fragilité, il existe aussi des aliments qui peuvent pour certaines personnes créer des réactions de rejet ou de détresse. Chaque humain étant différent, il appartient à chacun de « tester » la bonne assimilation de ces aliments, puisqu’ils peuvent parfois être « nocifs ». Parmi ces produits très consommés on peut citer les céréales hybridées de blé (pain, pâtes, viennoiseries) et le maïs, les produits sucrés (confiture, chocolat, pâtisserie, gâteaux), certains fruits (orange, citron, noix, banane), certains végétaux (céleri, soja, arachide, frites, petits pois, épices), certaines graisses (margarine, mayonnaise, huile raffinée) et certaines boissons excitantes (café) et alcoolisées (vin, bière).             Les aliments issus du monde animal peuvent également poser des problèmes à quelques personnes. Nous devons tous rester vigilants et ne pas hésiter à renoncer à un aliment qui pose un problème d’intolérance ou d’allergie. Parmi ces aliments on peut citer, le lait industriel et ses dérivés (beurre, crème, yaourt, fromage blanc, fromage gras), le blanc d’œuf et parfois l’œuf entier, les viandes grasses (porc, bœuf…), les crustacés (crabe, crevette…) et certains poissons (sardine, anchois, poisson fumé…).             La nourriture industrielle est souvent à l’origine d’intolérances, dont il faut prendre conscience pour les personnes fragiles. C’est le cas des conserves, des charcuteries et des plats préparés, car ils contiennent trop souvent des produits chimiques nocifs (conservateurs, colorants, exhausteurs de goût, antioxydants) et parfois des surdoses de sucre, de sel et de graisses nocives. De toute façon les aliments industriels favorisent l’obésité et la dégénérescence. Tout le monde aurait intérêt à les éviter …             Enfin, il existe aussi des perturbateurs de la digestion, notamment l’excès de nourriture, l’excès de boissons (eau et vin) au cours du repas, l’excès de sucre et de sel, l’excès de graisses, le manque de mastication et  l’excès de toxiques (alcool, tabac et médicaments). Conditions pour bien digérer             Pour bien digérer, nous devrions prendre le temps, car chaque repas est particulièrement important, puisqu’il est générateur de santé et de bonheur. Il conviendrait donc d’abord de bien choisir les aliments, puis de préparer soi-même si possible sa nourriture et enfin de manger dans le calme et la détente, car le repas est un grand moment de joie et de plaisir.  L’alimentation de santé se résume en 8 conseils (voir ci-joint).   Les 8 conseils de l’alimentation de santé 1 – Crudités : légumes (carottes…) et fruits (pomme, cerise). 2 – Compléments : aromates (ail), épices, graines, lacto-fermentés. 3 – Légumes cuits (épinards, courgettes…) et fruits cuits. 4 – Glucides lents (pain, quinoa, riz, pâtes, p. de t). 5 – Protéines : poisson, viande, œuf, légumes secs (haricots …). 6 – Matières grasses : huile de 1ère pression, beurre et crème bio. 7 – Peu de produits laitiers, 8 – Desserts et sucres (très rarement)             On devrait répartir la nourriture en

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Articles de santé phytomisan, Alimentation et santé dentaire

Alimentation et santé dentaire

Alimentation et santé dentaire Roger Castell             L’alimentation naturelle est le 1er pilier indispensable pour obtenir une bonne santé physique et mentale. Elle contribue à créer le dynamisme, la joie de vivre et la santé de la bouche et des dents. Mais la tendance actuelle est de proposer une nourriture inadaptée aux besoins physiologiques réels, qui favorise les problèmes de santé et augmente les dépenses notamment sur le plan dentaire (1). 1 – Evolution de l’alimentation             L’aliment « idéal » doit nourrir, se digérer facilement et n’apporter aucun inconvénient. Cette alimentation qui a été longtemps traditionnelle et régionale, préservait la santé de la population. Mais de grands changements sont arrivés à partir des années 1830, avec la révolution industrielle et la colonisation. Les productions ont changé peu à peu leurs objectifs, en perdant leur référence artisanale pour adopter une pratique nettement « industrielle ». Il ne s’agissait plus seulement de « nourrir » la population, mais surtout d’augmenter les profits des intermédiaires. On a cherché alors à développer les quantités et à réduire les coûts de production, ce qui a entrainé une diminution de la qualité.             Ainsi, par exemple, la margarine est une simple émulsion d’eau et d’huile végétale, selon une proportion de 10 à 90% du poids. Son invention remonte au milieu du 19ème siècle, mais sa production a connu une augmentation extraordinaire dès 1900, grâce à la publicité qui l’a présentée comme un substitut du beurre, ayant l’avantage de se conserver plus longtemps, d’être plus économique et de présenter une matière plus malléable. Malheureusement, les ventes de beurre cru naturel et d’huiles de foie de poisson, connus comme reconstituants et reminéralisants ont été ainsi écartés de la table, ce qui a entrainé une détérioration progressive de la santé (2). Ce problème industriel s’est en effet retrouvé avec les céréales hybridées et le pain blanc, puis avec la production intensive de la viande (bœuf, volailles) et des produits laitiers. Ces évolutions ont bouleversé les habitudes alimentaires dans tous les milieux sociaux (3).             En 1950, les Français dépensaient encore 30% de leur budget pour se nourrir, mais aujourd’hui, en raison d’autres dépenses, ils ne veulent pas y consacrer plus de 13%. L’évolution alimentaire montre une diminution de la consommation du pain et une augmentation de la viande, du sucre et des fromages. Evolution alimentaire de 1840 à 2010 1840 1900 1950 1980 2010 Pain/jour 1000grs 500 grs 300 grs 170 grs 160 grs Viande/an 20kgs 40 kgs 60 kgs 110kgs 66 kgs Sucre/jour 30grs 40grs 60 grs 100grs 70 grs Fromage/an 5kgs 7kgs 9kgs 20kgs 25 kgs 2 – Les aliments « acidifiants »             La consommation du sucre, de viande et de fromages devrait être réduite pour ne pas dépasser le seuil raisonnable au maintien de la santé. Comme les capacités biologiques sont différentes d’un individu à l’autre, il est difficile de proposer la composition idéale d’un menu quotidien. Cependant nous devons préserver les équilibres surtout celui du potentiel acido-basique, afin d’éviter les risques d’acidose. Ces accumulations d’acides dans les tissus et les organes causent des inflammations, de la fatigue et parfois des maladies plus graves.             La consommation de viande par habitant en France a heureusement diminué depuis 20 ans. Quand on utilise plus de protéines que la construction et l’entretien des cellules ne le demandent, on voit que les acides aminés subissent une désamination oxydative donnant des acides cétoniques et une molécule de NH3 (ammoniaque), qui donnent trois types d’acides : l’acide oxalique, l’acide pyruviques et l’acide alpha-glutarique. Or la viande est utile en petite quantité puisqu’elle est un aliment « bâtisseur » et qu’elle est riche en cation (Na, Ca, Mg). Ainsi, son sodium (Na) neutralisera l’acidité libre, et le consommateur gardera le calcium du citrate de calcium pour lui servir de calcifiant.             Le sucre blanc est un cariogène bien connu, en attaquant l’émail dentaire directement dans la bouche. Mais, ce sucre rapide bloque également le métabolisme du calcium et donc toute sa disponibilité. Pout-on considérer ce produit comme un aliment ? Non, pour diverses raisons nutritionnelles. C’est un produit chimiquement pur, car le sucre blanc est lavé de tous ses constituants nutritifs (minéraux, vitamines). Les produits utilisés lors du raffinage sont toxiques. Le sucre est finalement souillé par de nombreux résidus. Ce produit est mort et très décalcifiant (4). Il est très différent du sucre de canne complet, appelé rapadura, obtenu par simple évaporation du jus de la canne à sucre. Voici les caractéristiques des 2 sucres le raffiné à rejeter et le complet très minéralisé qui pourra être utilisé raisonnablement. Composition du sucre raffiné et du sucre complet Sucre blanc Sucre complet Rapadura Saccharose : 99,6 g/100 Saccharose : 80 g/100 Protéines : 0 g Protéines : 1,5 g Minéraux : 40 mg Minéraux : 2200 mg Vitamines : 0 Vitamines : A, B et C             Enfin, les fromages et tous les corps gras ne devraient pas dépasser par jour, 1 g par kg de poids. Or, certains arrivent à consommer en graisse, chaque jour, l’équivalent du poids pour un homme de 400 kg, soit 400 g. On comprend alors, que cet excès favorise l’obésité.             Dangers du pain blanc             Le pain blanc (chargé d’amidon) et les céréales raffinées sont dévitalisés et vont accentuer la viscosité du sang provoquant une acidose et un déséquilibre minéral. Les minéraux servent à minéraliser, mais aussi à neutraliser les réactions acidifiantes des divers métabolismes, car le fer, le magnésium, le potassium, le sodium et le calcium ont une action basique. Aussi pouvons-nous agir sur la digestion en réhabilitant le grain complet dans notre alimentation, ainsi qu’en privilégiant l’apport d’aliments crus riches en minéraux, en enzymes, en vitamines et en chlorophylle. C’est un comportement plus satisfaisant que d’acheter les produits de la grande distribution qui ont un rôle peu favorable sur la santé.             Le Dr M.H Beguin dans « Aliments naturels, dents saines » conseille lui aussi de choisir le pain complet au levain garanti sans levure et fabriqué uniquement à partir de farines provenant de blés de culture biologique. Il recommande également de faciliter son assimilation en prenant le temps de bien

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Articles de santé phytomisan, Evitez le diabète et renforcez votre pancréas

Évitez le diabète et renforcez votre pancréas

Evitez le diabète et renforcez votre pancréas Roger Castell Le diabète est une maladie chronique du pancréas, caractérisé par une glycémie élevée. Cette hyperglycémie a plusieurs causes et elle entraine des conséquences  dangereuses pour la santé et pour la Vie. Examinons ces conséquences, les causes et les moyens naturels pour éviter ce drame national qui affecte beaucoup de Français (1). 1 – Les conséquences du diabète Le diabète est causé par la production insuffisante d’insuline, par l’incapacité des cellules de l’organisme d’utiliser l’insuline sécrétée ou par une hygiène de vie en désaccord avec les besoins psycho-physiologiques de l’organisme. Elle est dangereuse, car le sang visqueux circulant mal dans les capillaires, des problèmes apparaissent dans les organes mal irrigués,             Les complications associées au diabète forment une liste impressionnante : accidents coronariens (thrombose, hémorragie, infarctus), obésité, athérosclérose, impuissance, hypertension, hypercholestérolémie, rétinopathie, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, candidoses et cicatrisation difficile. Selon l’organe du corps le plus affecté, les risques peuvent conduire un diabétique vers la cécité (2% des diabétiques sont aveugles), l’AVC (accident vasculaire cérébral), la gangrène et l’amputation (orteil et pied), ou l’insuffisance rénale, car le diabète multiplie par 9 le risque de dialyse suite à la destruction des reins             Les études statistiques montrent que nous ne sommes pas tous égaux face au risque du diabète. Des disparités existent liées à l’âge, au sexe, à la région et à la condition sociale. Ainsi, le diabète augmente parmi les moins de 20 ans et surtout au-delà de 75 ans où il concerne 26% de la population (soit 1 diabétique sur 4 adultes). Le diabète affecte plus souvent les hommes (55%) que les femmes (45%) et le taux est plus élevé dans le Nord de la France (6% de diabétiques parmi la population), en Guadeloupe (9%) et à la Réunion (10%). En revanche, l’Ouest de la France est moins touché, notamment en Bretagne (3%), Pays-de-la-Loire (4%) et Nouvelle Aquitaine (4,5%). On constate enfin une cause socioéconomique, puisque le diabète augmente en cas de précarité financière.             Les constatations médicales font comprendre que le diabète est un très grave problème de santé publique, qui exige bien sûr un suivi médical (diabétologue et généraliste), mais les statistiques permettent aussi d’établir que cette maladie n’est pas une fatalité et qu’elle dépend surtout des habitudes de vie, sur lesquelles nous devrions tous pouvoir agir. 2 – Petite histoire du diabète. Le diabète était une maladie connue dans l’antiquité  et d’ailleurs son nom est issu d’une racine grecque, signifiant : « qui passe à travers », sous-entendu : « le rein ». Parmi les symptômes figurent l’eau et le sucre, puisque le diabétique urine beaucoup, pour éliminer l’excès de sucre sanguin. En 1922, quatre chercheurs Canadiens, Banting, Best, Macleod et Collip, ont réalisé l’exploit de sauver la vie d’un diabétique de 14 ans, grâce à une injection d’insuline. Ce succès fa été récompensé en 1923 par le prix Nobel. Le médicament qualifié de « miraculeux » fut aussitôt proposé à tous les diabétiques, mais en 1933, un diabète différent a été décrit, dans une revue scientifique, où l’insuline injectée n’améliorait pas la vie du patient et provoquait même parfois sa mort, malgré la présence élevée de sucre dans le sang. Cette affection prit le nom de « diabète insulino-résistant » puis celui de « diabète non insulino-dépendant », quand on s’aperçut, que le taux d’insuline dans le sang était normal, mais que cette insuline était inefficace pour réduire la glycémie. Comme la maladie était connue sous le nom de diabète, elle a été baptisée diabète de type 2 pour la différencier du diabète de type 1, dû à une production insuffisante d’insuline (2). En 2010, on comptait, en France 92,9% de diabétiques de type 2, 5,6% de diabétiques de type 1 et 1,5% d’autres types plus rares. Dès 1930, la relation entre ce diabète de type 2 et l’alimentation a été comprise, puisque des médecins avaient pu traiter avec succès ce diabète par un régime. Malheureusement, deux faits historiques ont neutralisé l’importance de ce travail. D’abord, la communauté scientifique était occupée à rechercher un autre médicament « miracle », complémentaire de l’insuline. Ensuite, la dépression financière de la crise de 1929, incita les industriels à créer des produits alimentaires peu coûteux et rentables sur le plan financier. On assista alors, grâce à la publicité, à une augmentation considérable des ventes de margarines végétales et d’huiles raffinées, puis à la disparition progressive, surtout après 1945, des huiles saines de lin, de coco et de poisson, qui avaient contribué à donner la santé aux Américains, avant 1930 (3). 3 – Les deux types de diabète.             Le diabète de type 1 appelé également, diabète insulino-dépendant ou juvénile, atteint surtout les enfants et les adolescents. Il apparaît lorsque le pancréas ne produit plus ou pas assez d’insuline, par suite d’une destruction totale et partielle des cellules B qui réalisent la synthèse de cette hormone. On connaît trois causes de destruction des cellules : l’hérédité, une attaque virale et une réaction auto-immune, où l’organisme détruit ses propres cellules. Dans l’état actuel des connaissances, les injections d’insuline sont indispensables.             Le diabète de type 2 survient en général après 50 ans et au bout de plusieurs années de fatigue pancréatique, due à deux situations. Dans un premier temps, une insulino-résistance s’établit, quand les cellules développent une résistance à l’entrée de l’insuline. L’organisme doit alors en produire davantage pour maintenir la glycémie constante. Après 20 à 30 ans de stimulation permanente, le pancréas, épuisé, ne produit plus assez d’insuline et on parle alors d’insulino-déficience (4). Ce type de diabète pourrait être évité, puisqu’il dépend surtout de l’hygiène de vie, liée depuis 50 ans à 4 facteurs reconnus : deux concernent l’alimentation (les graisses et le sucre) et deux le comportement (la sédentarité et le stress). 4 – Rôle nocif des graisses toxiques La première cause du diabète est la consommation exclusive de graisses médiocres au détriment des huiles indispensables de 1ère pression. Les graisses nocives, sont les matières grasses industrielles peu coûteuses (margarines hydrogénées, huiles raffinées), les graisses animales saturées  et celles rendues « trans » par la cuisson

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